Le musée du Cheval de Saumur, inauguré en 1912, a été installé dès sa création au château de Saumur qui accueillait déjà le musée municipal auquel les collections du musée du Cheval furent intégrées en 1957.
Les passionnés du cheval qui œuvrent à la constitution des collections réunissent très rapidement un nombre considérable d'objets, en sollicitant les dons auprès de personnes privées comme d'institutions. Les fondateurs pressentent en effet la menace qui pèse sur l'utilisation du cheval au début du XXe siècle, confrontée à la mécanisation des modes de transport. Un siècle après sa création, la collection regroupe environ 7 000 objets, allant de la Préhistoire au XXe siècle, originaires des différents continents. Elle s'accroît régulièrement par des dons.
Tous les aspects du cheval de selle sont représentés : mors, caveçons, bossettes, ornements ; éperons ; étriers ; fers et instruments de maréchalerie ; selles ; costumes et accessoires ; instruments de soin ; moulages anatomiques ; squelettes ; souvenirs d'écuyers… mais aussi des œuvres d'art et un millier d'ouvrages (de 1533 au XXe siècle). Il s'agit de la plus importante collection de ce type en France et une des plus importantes d'Europe.
Parmi les objets les plus remarquables, on peut mentionner des hippo-sandales, des souvenirs d'écuyers du Cadre Noir de Saumur et un très bel ensemble d'éléments de harnachement provenant des Amériques. Ces importantes collections sont présentées par roulement en raison des difficultés de conservation liées à la nature très diverse des matériaux utilisés (cuir, métal, bois, textile, cire…). Une partie des collections est visible sur la base Joconde.
Les ouvrages de la bibliothèque spécialisée sont en cours de numérisation et consultables sur fonds-ancien.equestre.info (site qui regroupe les imprimés du Château-Musée, des écoles militaires de Saumur et de l'Institut français du cheval et de l'équitation).
http://www.domaine-chaumont.fr
Les écuries du château de Chaumont-sur-Loire sont parmi les plus somptueuses construites dans la seconde moitié du XIXe siècle. Outre les stalles des chevaux d’attelage, les box des pur-sang, l’écurie des poneys, celle des chevaux des invités, le manège, la sellerie de gala, on peut y voir quatre voitures ayant appartenu au prince et à la princesse de Broglie, anciens propriétaires des lieux, et une berline de gala, à housse et à huit ressorts, carrossée par Ehrler pour le prince Nicolas Orlov, diplomate russe en poste à Paris.
L’ancienne collection Rabotin, acquise par la municipalité de Bourg-sur-Gironde, réunit des voitures construites pour la plupart dans les villes du sud-ouest, Bordeaux, Libourne, Blaye, Toulouse…
Situé dans les écuries du Manège, haut lieu d’histoire et d’équitation militaire, le musée de la Cavalerie retrace au travers d’un parcours vivant et haut en couleurs l’histoire de la cavalerie française, du XVe siècle jusqu’à nos jours. Il contribue à la mise à la mise en valeur et à l’enrichissement du patrimoine saumurois. Il est aussi un outil pédagogique dans la formation des jeunes cadres de la cavalerie blindée d’aujourd’hui. Leurs anciens, qui ont largement participé à la constitution et à la sauvegarde de ce patrimoine y retrouveront aussi une part d’eux-mêmes.
Au terme de sa réalisation, le musée est déployé sur trois pavillons et trois galeries, sur un espace de plus de 1 400m². Y sont exposés des tenues de cavaliers du Premier Empire aussi bien que des objets ayant appartenu à des militaires illustres comme un dolman du Maréchal Lyautey, un manteau et des bottes du général Patton, un casque du général Leclerc, un battle-dress du maréchal de Lattre de Tassigny, un fanion de la voiture présidentielle du général de Gaulle, etc.
Un centre de recherche et de documentation met à la disposition des chercheurs une bibliothèque de 18 000 ouvrages de grande valeur historique notamment dans le domaine équestre.
Le musée Fragonard est l'héritier du très ancien cabinet du roi aménagé à l' École royale vétérinaire d'Alfort en 1766, à une époque où le cheval faisait l’objet de toutes les attentions. La plus grande partie de ses vastes collections est consacrée au cheval, moteur de l’économie humaine aux XVIIIe et XIXe siècles L‘exposition permanente illustre particulièrement l’anatomie de cette espèce, mais aussi sa physiologie, ses maladies et les moyens utilisés pour le soigner (médicaments, outils chirurgicaux, ferrures…). Le lieu a conservé sa configuration de 1900, avec des plafonds décorés et des murs peints de couleurs vives qui répondent aux centaines de moulages qui ornent les vitrines. Certaines pièces sont connues dans le monde entier. Le cavalier d’Honoré Fragonard - un jeune homme chevauchant un cheval au galop - est un exemple rare des grandes préparations anatomiques qui furent créées au milieu du Siècle des Lumières. L’anatomiste a voulu montrer que, bien que très éloignés, le cheval et l’homme sont bâtis sur le même modèle, un émouvant témoignage de cette période où l’homme entrait peu à peu dans le règne animal.
En déambulant dans cette exposition de plus de 4 000 objets, le visiteur parcourt deux siècles et demi d’histoire où le cheval fut au centre des préoccupations des vétérinaires.
Le musée Fragonard est ouvert au public.
http://projets-educatifs.chateaudespeyran.fr/category/patrimoine-equestre/
Le château d’Espeyran a été dans la seconde moitié du XIXe siècle un lieu dédié aux plaisirs de la chasse et aux sports de plein air où le cheval tenait la première place. Écurie, sellerie, remise, à Espeyran tout témoigne du goût passionné des maîtres de maison pour ce bel animal et tout ce qui se rapporte à son utilisation, comme les luxueuses voitures hippomobiles, choisies chez des carrossiers parisiens prestigieux (Thomas Baptiste, Ehrler, Rothschild). Ces voitures, un mail-phaéton, un grand break et un break d’écurie destinés à la chasse, un coupé de ville, une berline de voyage, constituent un ensemble unique en Languedoc. Elles ont été classées Monuments historiques en 2010. Aujourd’hui propriété de l’État, le château d’Espeyran abrite le Centre national du microfilm et des images numériques des Archives de France.
http://www.musee-charroi-rural-salmiech.fr/
Collections d’outillages de charrons, charrettes et voitures rurales et d’artisanat local, rassemblées par le Musée du Rouergue et les Amis du Musée de Salmiech
http://www.domainedechantilly.com
Le nouveau Musée du Cheval, abrité dans les Grandes Écuries des princes de Condé à Chantilly, a été inauguré en juin 2013. À travers 200 objets, ce musée évoque l’importance de la relation entre le cheval et l’homme depuis le début des civilisations. À la fois musée d'art et musée d'ethnologie, il aborde de nombreuses thématiques liées aux chevaux et à l'art équestre (évolution du cheval et les races de chevaux dans le monde, progrès techniques des équipements du cheval, rôle du cheval par rapport au pouvoir, à la guerre et à la chasse, sport, courses...) et couvre une grande diversité géographique et chronologique. Le cheval dans l'art est représenté avec des œuvres d’artistes tels Dürer, Mantegna, Rubens, Poussin, Oudry, Géricault, Dufy, etc. Au total, près de deux cents objets, ainsi que des pièces des réserves du Musée Condé et des prêts d'importants collectionneurs sont proposés aux visiteurs. Parmi les pièces exceptionnelles : un ensemble de chevaux de carrousel en bois, la calèche des impératrices et la berline du duc de Bourbon.
Les deux voitures datent du premier quart du XIXe siècle. La très belle et très rare calèche, pour la chasse et la promenade, signée du carrossier parisien Prelot, a appartenu aux impératrices Joséphine et Marie-Louise. Cette calèche, au train richement sculpté et à caisse bateau à brancards à jour, est le seul exemplaire conservé, de ce type et de cette période, si l’on excepte la petite calèche d’enfant du Roi de Rome conservée au palais de Schönbrunn. Une berline de gala, dorée, a été réalisée à Paris par le carrossier Courtois pour le duc de Bourbon qui l’utilisa en 1825 pour le sacre de Charles X.
http://www.Chambord.org/visite virtuelle/salle des carrosses
Dans les anciennes cuisines du château, situées dans l’aile est, ont été reléguées les dernières voitures « royales » construites en France : trois berlines, une calèche et un coupé de gala, tous à huit ressorts, réalisés dans les ateliers des frères Binder, pour le couronnement manqué du comte de Chambord sous le nom d’Henri V en 1873. Ces voitures forment le dernier ensemble le plus représentatif de la perfection atteinte par la haute carrosserie parisienne depuis le Second Empire.
Les écuries du château national de la Malmaison, abritent une « relique » historique, le landau de campagne de Napoléon Ier. Construit par Getting en 1812 pour la campagne de Russie, il fut abandonné par l’empereur entre les mains des Prussiens lors de la bataille de Waterloo en 1815. Décerné au baron Blücher lors du partage du butin, il a été rendu à la France en 1975 par les descendants de ce dernier. Outre son intérêt historique, ce landau est un chef-d’œuvre de la carrosserie du Premier Empire. À la Malmaison sont aussi conservés un coupé-dormeuse du train impérial, réalisé par le carrossier Devaux et le plateau monté sur un train à quatre roues, d’un dénuement total, qui servit de corbillard et transporta la dépouille de l’empereur défunt à Sainte-Hélène en 1821.
http://transports.urbains.free.fr
Ce musée, qui appartient à l’AMTUIR (Association du musée des transports urbains interurbains et ruraux) est consacré aux transports en commun. Il possède quelques véhicules hippomobiles. Ouvert en 1964 et après diverses implantations (Malakoff, Saint-Mandé, Colombes), il est abrité dans un bâtiment provisoire à Chelles depuis 2007 et devrait être définitivement installé dans cette ville en 2015.
http://www.versaillesarras.com
Le premier et le plus ancien musée de carrosses d’Europe est celui de Versailles, créé par le roi Louis-Philippe en 1831. Installé d’abord à la Petite Écurie, il fut transféré dans un pavillon réalisé à cet effet par l’architecte Questel en 1851, entre les deux Trianon. Il réunissait huit voitures et quelques traîneaux exposés au centre d’une salle unique ; des harnais garnissaient de grandes vitrines appuyées tout autour des murs.
En 1980, voitures et harnais furent installés dans l’une des galeries de la Grande Écurie.
À l’exception de six traîneaux et deux petites voitures d’enfants, une berline et une calèche, ayant appartenu aux fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, elle ne contient aucun véhicule de l’ancienne cour de France, ces derniers ayant tous disparu lors de la Révolution de 1789.
La collection comprend une douzaine de voitures. Sept berlines de gala du Premier Empire constituent l’ensemble cohérent le plus ancien conservé en France : même commanditaire, Napoléon Ier, mêmes auteurs, les carrossiers Devaux, Getting et Prelot, même type, même usage, même époque. La pièce maîtresse du musée est le monumental carrosse construit pour le sacre de Charles X en 1825, sur des dessins de l’architecte Percier, par le carrossier Daldringen, le sculpteur Roguier, le peintre Delorme et les bronziers Denière et Matelin ; c’est le seul carrosse conservé en France.
http://bouges.monuments-nationaux.fr/
Édifié au XVIIIe siècle, le château comprend des communs, implantés en contrebas de la terrasse du château, où sont installées les écuries luxueusement aménagées entre les deux guerres. Les installations montrent à quel niveau de confort il est possible de parvenir sans rien sacrifier du plaisir esthétique. Elles sont organisées selon une symétrie parfaite. Sous un haut plafond à solives apparentes sont répartis six box, trois à chaque extrémité, encadrant deux rangs de stalles tête au mur, quatre de chaque côté. Les box sont entièrement clos de boiseries à claire-voie composées de barreaux tournés en forme d’élégants fuseaux. Les piliers des stalles et les montants marquant les séparations des box sont ornés de gros glands en chêne massif. Tous les aménagements sont réalisés dans le m ême chêne massif, ciré, et d’une belle patine brune, à l’exception des mangeoires, en fonte émaillée blanche.
Les communs abritent également deux selleries et un musée hippomobile.
La collection du musée comprend quatorze voitures, portant les signatures de carrossiers parisiens prestigieux, Bail, Binder, Kellner, sous la m ême livrée noir et jaune des derniers propriétaires du château, légué à l’ État français en 1967, témoignent de l’importance d’un train d’écurie dans une grande maison au début du XXe siècle, où les maîtres étaient amateurs de chevaux et d’attelages. Toutes sont luxueuses, notamment un grand coupé de poste signé Henry Binder, un road coach, un grand break de chasse, un magnifique tandem-cart, signé Kellner, une grande wagonnette de chasse en osier. Il faut noter deux voitures à gibier, dont un rare modèle équipé de trois cent quinze crochets pour suspendre les prises.
Monument national, propriété de l’ État, le château est géré par le Centre des monuments nationaux.
Installé dans le château, le Musée présente sept voitures et la sellerie provenant d’un château voisin ayant appartenu à Charles Eugène de Cadier, baron de Veauce. On admirera surtout un beau park-drag du carrossier parisien Mühlbacher et un magnifique break de chasse et de promenade réalisé par la maison Unalserres et Bernin à Tours. Ce musée abrite aussi un phaéton ayant appartenu au poète Théodore de Banville.
Les haras nationaux possèdent le plus important ensemble de voitures existant en France : trois cent vingt véhicules répartis entre les divers sites des haras.
En l’absence de musée de la carrosserie française autre que la carrosserie de grand luxe, représentée à Compiègne et Versailles, les voitures des Haras nationaux constituent la seule référence actuelle pour la production française de série pour la seconde moitié du XIXe siècle et le début du XXe, dont elles offrent un éventail très complet. De nombreux types y sont représentés, principalement de sport (breaks, grands et petits modèles, squelettes, wagonnettes, phaétons, dog-carts, spiders, tandem-carts, pill-box, mail-coach, charrettes anglaises, tilbury, ralli-car), mais aussi de ville (coupés, milords, calèches, landau, carrick à pompe, sociable, omnibus). Leurs origines sont partagées entre Paris et la province. Cent-vingt-six voitures portent la marque de trente carrossiers parisiens, parmi lesquels les plus célèbres, Belvalette, Binder, Mühhlbacher, Rothschild. Les autres, à l’exception de cinq d’origine étrangère, proviennent d’ateliers disséminés sur la totalité du territoire national ; quatre-vingt-quinze ont été identifiés et localisés dans soixante-dix villes ou villages.
De ce grand nombre dont l’intérêt réside dans la présence de familles, de séries, où peuvent s’observer la répétition, la récurrence des formes et la permanence des techniques, quelques unes émergent pour leur beauté ou leur rareté : au Pin, un road-coach anglais, par Holland & Holland, un exceptionnel coupé de voyage dû aux carrossiers parisiens Berlioz et Gouillon, et un rarissime milord fermé construit à Paris par Jacques Rothschild ; à Tarbes, une grande calèche à huit ressorts, signée Clochez à Paris ; à Saint-Lô, un carrick à pompe, conservé avec ses harnais pour deux chevaux, est la seule voiture de ce type actuellement attelée en France ; ces cinq voitures sont classées Monuments Historiques ; deux très beaux breaks sortis d’ateliers parisiens, l’un à Cluny, par le carrossier Bail, l’autre à Tarbes, par Jadras.
http://www.musee-chateau-compiegne.fr
Inauguré « provisoirement » dans le château de Compiègne en 1927, le Musée national de la voiture et du tourisme répondait aux vœux d’amateurs et surtout de professionnels de la carrosserie soucieux de sauver des exemplaires hippomobiles de toutes époques, de toutes origines, de tous styles, de tous les genres de voitures, ainsi que les rares rescapés des débuts de l’automobile, pour illustrer les métiers de la carrosserie et retracer l’histoire de la locomotion à travers les âges, depuis les origines de l’attelage jusqu’à l’apparition de l’automobile.
Le musée comprend trois grands ensembles de véhicules : les voitures à cheval, les premières automobiles, les cycles. Avec une centaine de véhicules hippomobiles dont une vingtaine de traîneaux, le Musée national de la voiture et du tourisme se place en tête des collections et des musées français, par le nombre des voitures, mais surtout par leur qualité.
La collection est principalement constituée de voitures de gala, de ville et de quelques voitures de voyage et de sport.
Les véhicules les plus anciens datent du XVIIIe siècle et forment un groupe d’une dizaine de pièces remarquables : une berline de voyage, massive, aux galbes très accentués, rare témoignage de la carrosserie espagnole du milieu du XVIIIe siècle, qui servit au roi Ferdinand VII en 1808, lors de son exil de Madrid à Bayonne, puis à Valençay ; une très belle berline française ornée de figures mythologiques peintes sur fond aventurine (vers 1760) ; deux magnifiques berlines de gala néo-classiques, construites à Bologne, ornées de peintures dues au maître Mauro Gandolfi ; fait exceptionnel, cet artiste a mis sa signature et la date 1789, sur la portière gauche de la berline du sénateur Caprara ; un grand coupé de gala, très élégant, aux panneaux ornés de peintures en camaïeu gris sur fond bleu de nuit, représentant les Muses drapées à l’antique.
Un second petit groupe illustre la carrosserie du Premier Empire dans son aspect le plus innovant, la recherche et la transcription de l’aérodynamisme dans des volumes aux courbes et aux profils parfaitement géométriques. Cette tendance moderniste se caractérise par des voitures aux caisses si arrondies qu’on leur a donné le nom de voitures boules. Trois coupés et une berline, typiques de l’esthétique boule, démontrent l’extraordinaire maîtrise technique des carrossiers, mise au service d’une créativité à la pointe de la modernité.
Le dernier groupe, le plus nombreux, constitué de berlines, coupés, landaus, calèches, de ville et de cérémonie, témoigne du luxe et du confort croissants des voitures sous la Restauration, le Second Empire et la Troisième République. Toutes sortent d’ateliers parisiens prestigieux : Mühlbacher, Binder, Ehrler, Kellner, Rothschild, Bail, Million-Guiet.
http://maisons.monuments-nationaux.fr/
Dans les sous-sols du château de Maisons dans les anciennes salles du commun sont exposées les collections permanentes consacrées au cheval. Il y a une bonne raison à cela : les écuries du château de Maisons, malheureusement disparues, étaient réputées être les plus belles de France.
Le comte d’Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X, propriétaire du château à la veille de la Révolution faisait courir ses chevaux anglais sur les bords de Seine et lança ainsi la mode des courses. La vocation chevaline du domaine et de la ville s’affirma au XIXe siècle avec les Laffitte, Jacques, alors propriétaire du château, et son neveu Charles l’un des fondateurs de la société d’encouragement pour l’amélioration de la race chevaline. Le premier hippodrome de Maisons-Laffitte fut édifié en 1850 et la ville est désormais reconnue comme la « cité du cheval ».
Les collections présentées au château renferment des œuvres d’Alfred de Dreux, Georges Malissard, Georges Busson, René Paris, Karl Reille, Franck Elim, Sturgess, Charles Detaille, Le Nail, Jean Clargett et des objets insolites, tels qu'un pèse jockey du XIXe siècle ou une table d'opération vétérinaire pour les chevaux datant des années 1930.
http://www.domaine-randan.fr/la-sellerie-et-les-voitures
Les anciennes écuries abritent sous leur voûte peintes de grotesques cinq voitures provenant du château de Randan, propriété d’Adélaide d’Orléans, sœur du roi Louis Philippe, puis du duc de Montpensier. Les voitures sont aux armes de la famille d’Orléans. Un landau et un milord portent la marque de la célèbre maison Binder à Paris. Un petit duc et un coupé de ville construits par Mann, carrossier à Twickenham, rappellent l’exil d’Henri d’Orléans, duc d'Aumale, dans cette ville anglaise à partir de 1850.