© Château-Musée de Saumur, cliché Bernard Renoux
La spécificité de la selle d’amazone se situe dans les « fourches » (ou cornes ou crosses), sortes d’excroissances servant à maintenir les jambes des cavalières en place et donc, d’accuser les secousses des allures. Jusqu’en 1830, seule la jambe droite était maintenue. La « troisième fourche » est alors apparue, permettant à la jambe gauche d’être plus stable dans l’étrier. C’est au XVe siècle que l’ancêtre de la selle d’amazone apparaît. L’histoire raconte qu’elle serait née sous l’impulsion de Catherine de Médicis. La reine, trouvant sa cheville et son mollet fort jolis, plaçait sa jambe droite sur le pommeau de la selle afin de les dévoiler. Jusqu’alors, les femmes se tenaient à cheval comme sur une chaise, les deux jambes pendant d’un même côté, les pieds reposant sur une sorte de planchette.