Csikós signifie gardien de troupeaux de chevaux, en hongrois. Autrefois, la propriété des chevaux plaçait ce peuple cavalier au-dessus des gardiens de bœufs ou de moutons dans l’échelle sociale. Connus pour leur dressage des chevaux, notamment à l’aide d’un long fouet artisanal, les Csikos ne sont plus que quelques dizaines aujourd’hui et travaillent principalement comme éleveurs pour le haras d’Epona. Mais cette société pastorale traditionnelle continue son activité dans la puszta de l’Hortobàgy, une vaste plaine marécageuse, à l’est de la Hongrie, inscrite sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.