L’instruction du roy en l’exercice de monter à cheval, par Antoine de Pluvinel. Paris, 1625.

Sous l’Ancien Régime, l’équitation est une école de vie réservée à la noblesse : le roi doit savoir tenir à cheval. Aussi les cours royales européennes se voient dotées de majestueuses écuries. À partir du XVIe siècle, une équitation académique voit le jour en France, sous l’impulsion de deux écuyers revenus d’Italie : Antoine de Pluvinel et Salomon de la Broue. C’est eux qui seront à l’origine de l’équitation de tradition française, aujourd’hui inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Cette équitation savante cherchait alors à dresser l’animal dans un souci de paraître et d’utilisation. Sur un champ de bataille, un cheval bien dressé est un meilleur allié. Pour autant, ce dressage se distingue de l’équitation purement militaire par sa recherche esthétique. De fait, la maîtrise du cheval se révèle un merveilleux outil de distinction pour la noblesse. Professeur d’équitation du jeune dauphin Louis XIII, Antoine de Pluvinel ouvrira ainsi la première Académie équestre à Paris en 1594, réservée à la jeune noblesse.

 

Pour consulter l'ouvrage :
fonds-ancien.equestre.info